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lundi 4 octobre 2010

histoire de chasse!



Les premières journées de chasse de la saison se déroulent parfois sous une chaleur assez peu propice au travail des chiens.
La journée d’hier était de celle là et pourtant…

La journée avait commencé gentiment, les oiseaux étaient tous sur pieds et assez difficiles à bloquer par nos chiens. Les recherches étaient infructueuses mais mes compagnons d’humeur joyeuse. La perspective d’un maigre tableau n’altérait en rien la joie d’être entre amis à se balader dans les paysages magnifiques de la vallée de l’Yonne. A tous ceux qui ne connaissent pas cette région, je vous conseille de venir vous y promener, vous serez forcement conquis !

En fin de matinée, alors que nous nous apprêtions à retourner aux voitures, nous décidons d’une dernière "billebaude" dans un ancien verger en friche. Le soleil tape fort, heureusement, le vent est assez puissant. Il nous arrive en plein nez et nous permet de ne pas trop ressentir la chaleur.

J’avance en plein milieu du verger, mon chien travaille doucement dans les buissons ; mes deux amis m’encadrent en s’amusant de voir l’obstination que je met à essayer de suivre mon chien dans les endroits les plus denses !
Un peu plus haut dans le verger, juste devant Christophe, un départ d’une compagnie de « grises »! Un coup de fusil et je vois une perdrix qui tombe en plein champ. C’est la matinée de Christophe ! Après son premier doublé de faisan, une « vraie » perdrix !
Le reste de la compagnie part face au vent et se repose plus loin dans une friche.
Je retrouve mes deux compagnons de chasse en haut du verger et nous décidons sans grande conviction d’essayer de retrouver cette compagnie . Nous avançons tranquillement laissant les chiens travailler devant nous. Les perdrix doivent être loin. Notre chance, ce vent fort qui nous arrive de face. Très rapidement le comportement des chiens change, leur port de tête se fait plus haut, le nez humant ce vent violent ; ils accélèrent l’allure et brusquement se figent dans un arrêt presque simultané. Ils avancent d’une bonne cinquantaine de mètres, croisant leur course, ponctuant cette dernière de brefs arrêts et repartant. Aucun des chiens ne domine l’autre. Le balai est splendide ! Un dernier arrêt plus long que les autres et les perdrix finissent par décoller, elles essaient de se dérober sur notre gauche, c’est sans compter sur le maitre coup de fusil de Charles qui en cueille une en plein vole.

L’action des chiens a été superbe, la conclusion de Charles est venu les récompenser de ce travail remarquable. Dommage que le doublé ne soit pas autorisé !