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lundi 5 juillet 2010

un week end sympathique!

Après une semaine un peu difficile, j’ai passé un WE chez mes parents. Cela donne souvent l’occasion de dégustation sympathique, surtout lorsque mes frères sont là !

Et ce WE n’a pas dérogé à la règle.

Nous avons gouté quelques champagnes durant ce WE et pas des moindres.

Cela a commencé à l’apéritif samedi à midi par un magnum de Ruinart Blanc de Blancs. La première impression avec Ruinart est toujours bonne, il suffit de voir le flacon ! Un splendide magnum fait avec un verre blanc qui laisse parfaitement paraitre la couleur du vin. Son coté ventru met en appétit !
Lors de la dégustation, pas de surprise, un vin très bien fait! Le chardonnay s’exprime remarquablement, tout en rondeur avec des arômes subtils de miel. Mais je ne peux m’empêcher de faire la même remarque à chaque fois que je bois du Ruinart : « ces vins manquent de franchise ! ». J’aime les vins plus nerveux. Mais Ruinart ne va pas changer son style pour moi et les convives ont largement apprécié ce vin !


Nous avions prévu pour le soir 3 champagnes différents dans des styles diamétralement opposés.
Le choix d’un vin se fait sur des critères qualitatifs mais aussi (et surtout ?) sur des critères affectifs. C’est en tout cas ce qui a joué dans la sélection du premier : la cuvée « perle du mesnil », un blanc de Blancs de Pierre Péters. Je buvais ce vin chez mon Grand Père et en gardais un souvenir ému, un souvenir d’adolescent !
Souvent dans ce cas, le souvenir dépasse la réalité et la déception peut être au rendez vous. Mais là, non, un blancs de blancs comme je les aime : un attaque franche qui laisse deviner un dosage faible, une belle longueur en bouche tout en rondeur et une finale sans lourdeur. Mon grand père avait du goût !!! Il va falloir que je fasse un saut chez eux pour gouter le reste de la gamme.

Nous avons ensuite enchainé avec une cuvée non dosée qui nous avait été présentée comme un pur pinot noir d’un producteur aubois : Champagne Brigandat « Dentelles et Crinolines ».
C’est en fait un assemblage à dominante de Pinot Noir. La première impression n’est pas bonne, une bouche qui manque de netteté et surtout un vin qui disparait complètement en bouche. Après quelques temps dans le verre, le vin s’ouvre et gagne en précision et en longueur. Pas un grand souvenir mais à gouter une autre fois pour se faire une idée définitive.

Pour finir, nous avons bu un champagne dont on m’avait souvent parlé et que je n’avais jamais gouté : Le Code Noir de Henri Giraud. Un pur Pinot Noir (un vrai celui là). A mon sens, nous ne l’avons pas bu dans de bonne condition. L’apéritif n’est pas son terrain de prédilection et sa typicité peut déplaire à certain. Par contre servi à table… sur des ris de veau par exemple, il trouvera tout son sens ! Car c’est un vin et un vrai : De la matière, de la longueur, une palette aromatique rare… Un champagne d’exception!

Le lendemain, rebelote!
Nous sommes restés chez Henri Giraud mais dans une cuvée plus classique mais tout aussi réussi : la cuvée « Hommage à François Hémart ». Un champagne très équilibré qui a ravis toutes les personnes présentes. On sent l’élevage mais il est parfaitement fondu et les arômes de fruit ne s’en laissent pas compter. Une belle découverte.

Merci à Etienne et à Guillaume pour ces différentes dégustations, à mes parents pour l'accueil et aux autres pour leur présence!

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